Question de Congrès Bordeaux 1971

Dans son intervention du 8 juillet 1971, Roger Impens revient sur les propositions émises lors des deux derniers congrès, concernant les structures de l’éducation permanente et l’hypothèse de la création d’un grand service public laïque. Il évoque les origines du concept d’animation socioculturelle – qu’il distingue de l’éducation permanente, tournée vers l’enseignement et la formation – et propose une synthèse des travaux engagés auprès des fédérations, syndicats et partis politiques.

« L’animation socio-culturelle du groupe c’est le processus par lequel, en présence d’un animateur et non sous l’autorité d’un maître, en quelque sens que l’on entende ce terme, une collection d’individus réunis par des contingences diverses, le plus souvent d’habitat ou d’occupation, se transforme en une communauté de personnes et de citoyens qui prennent conscience de leurs intérêts communs comme des droits de chacun d’entre eux et qui assument collectivement la responsabilité de satisfaire les uns et les autres ».

« Tous souhaitent donc que l’animateur soit l’homme conscient de ses responsabilités, qui sait, ou qui découvrira vite, que son action a des suites logiques qui relèvent du syndical ou du politique. Mais tous souhaitent également qu’il ne confonde pas sa mission et qu’il ne considère pas le groupe dans lequel il est en situation d’animateur comme un terrain de propagande politique ou syndicale. N’est ce pas l’attitude fondamentale du militant laïque ? »

L’intervention complète en PDF

Période : 1966-1981 : Pour l’éducation permanente
Térritoire : France