Question de Congrès – Bordeaux 2001

Introduisant la question du Congrès de 2001, Pierre Tournemire rappelle qu’il s’agit d’une date anniversaire, celle de la loi 1901 relative au contrat d’association, que la Ligue, alors âgée de 35 ans, a contribué a élaborer. S’il se félicite de la vitalité du mouvement associatif, et de la diversité des associations fédérées dans la Ligue, il exprime aussi l’apparente difficulté que pose le système confédéral :

Nous sommes donc confrontés à un choix stratégique :

Faut-il être une grande fédération menant des actions socioculturelles, organisant des activités, offrant des services variés et cherchant à élargir le nombre d’associations adhérentes ? Ou faut-il s’appuyer essentiellement sur les associations qui souhaitent mettre en œuvre notre projet militant et inviter les acteurs qui désirent s’y impliquer à être plus ambitieux ?

Néanmoins, la Ligue ne veut se résoudre à trancher entre pratique d’activités et pratique militante, considérant que c’est cettedynamique qui fait sa richesse. Le cas des associations dotées d’une activité économique est ensuite traité. Il est aussi question de l’adaptation des associations aux nouvelles législations dues à la décentralisation.

L’ambition de la Ligue s’exprime par l’appel « L’école que nous voulons », afin de refonder un système éducatif adapté aux transformations sociales. Le salon de l’éducation, lancé en 1999, en est une application concrète.

Sont également évoquées dans ce texte les structures sur lesquelles la Ligue doit s’appuyer pour faire le lien entre le travail local de ses associations et la dimension européenne et internationale de son action (incarnée par Solidar, la Ligue européenne ainsi que le programme Ville Vie Vacances Solidaires).

Associés pour quoi faire ? Télécharger la question de Congrès en pdf

Période : 1981-2002 : Le retour aux sources
Térritoire : France